La pétanque est une activité sportive de haut niveau. Mais elle ne brûle pas autant de calories. En réalité, c’est un sport de précision. Il faut savoir maitriser sa force pour faire parvenir les boules là où on le souhaite. Et comme tout art qui se respecte, la discipline avance également ses propres règles, jargons et matériels.
Le lexique du bouliste
Si le football a le « but », la pétanque a le « bouchon » ou le « cochonnet ». Pour faire plus local, on l’appellera aussi le « kiki ».
Pas très chic certes, mais les provinciaux ont su tirer profit de la petite taille du cochonnet pour lui attribuer son nom qui sonne comme un diminutif de « rikiki ». En effet, le bouchon est la minuscule boule lancée en début de partie pour marquer le but à atteindre et indiquer l’ouverture d’une manche.
D’ailleurs, ici, on ne parle pas de manche, mais de « mène ». La « portée » est aussi un style de tir très apprécié par les joueurs. Cela consiste à tirer sa boule en hauteur pour qu’elle tombe près du cochonnet. Pas trop haut, au risque de toucher une mouette et pas trop fort pour éviter de « démarquer ». Le plus honteux serait de perdre 13 à 0 et d’« embrasser Fanny ».
En équipe ou en solo ?
Contrairement au golf, une partie de pétanque se déroule sur un terrain non préparé. Entre amis ou en famille, on peut la pratiquer n’importe où du moment que le sol soit assez dur. Mais lors des complétions officielles, le terrain doit mesurer au minimum 15 m de long sur 4 m de large.
Par ailleurs, c’est une discipline qui peut être pratiquée en 1 contre 1 ou en « tête à tête », comme elle peut se jouer en équipe de deux ou trois joueurs. Lorsqu’on pratique seul face à un adversaire ou s’il s’agit d’une partie en « doublette », chaque personne doit disposer de trois boules. Si c’est une « triplette », chaque membre d’un groupe possède deux boules.
Toute autre formule est interdite et sera qualifiée de triche.
Les règles de base
Pour que la partie puisse commencer, il faut tout d’abord définir l’équipe qui ouvrira la manche en procédant à un tirage au sort.
L’équipe gagnante pourra alors choisir le terrain et tracer le cercle depuis lequel elle va lancer le bouchon (6 à 10 mètres maximum).
Le cochonnet indiquera ainsi le but à atteindre. Le premier groupe aura aussi le privilège de lancer la première boule. Il passera ensuite le relais à l’équipe adverse. Si la boule de cette dernière n’est pas assez proche du cochonnet, elle doit relancer jusqu’à ce qu’il marque un point. La manche se termine quand toutes les boules ont été jetées ou lorsque le « kiki » est sorti du cadre.